Les news de la galerie

Fermeture de Noël

Fermeture de Noël

25 décembre 2020 - 3 janvier 2021

Notre galerie située 24, rue Treilhard (Paris 8) fermera le jeudi 24 décembre à 16h30 et rouvrira ses portes le 4 janvier à 11h.

Pendant ce temps, vous pourrez nous retrouver sur notre site internet. Joyeuses fêtes à tous !

Portrait d'artiste : Atsuko Ishii

Portrait d'artiste : Atsuko Ishii

à partir du 20 décembre 2020

C'est en 1995 que débute la carrière d'Atsuko Ishii, fraîchement arrivée en France de son Japon natal après le séisme de Kobe. L'artiste autodidacte à l'immense talent nous dit que l'art n'était pas sa vocation mais elle décide à ce moment d'accomplir quelque chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. C'est donc en rencontrant à Paris un ami travaillant à l'Atelier de la Gravure que celle-ci se lance dans l'eau-forte. Depuis, elle ne cesse de créer ses délicieuses petites gravures détaillées, espiègles et poétiques, qui nous transportent dans un monde imaginaire où se côtoient des enfants et adolescents, des skateboards et des fleurs mais également des fusées, des guitares et des arcs-en-ciel. Plongez au coeur de son univers onirique, que l'on retrouve au gré du temps sur les vêtements d'Isabel Marant ou dans les rayons du Bon Marché, et nous enchante depuis de nombreuses années.

Atsuko n'a pas vraiment de sources d'inspiration à part ce qui lui vient au moment où elle crée ses dessins, sur le vif : "Ce sont des images qui flottent dans l'air et si j'ai de la chance, je les happe. Ces objets réels qui ne reflètent pourtant pas tout à fait la réalité, je les compare souvent à des rencontres spontanées, à des instants qui ne durent pas dans le temps, mais qui peuvent s'ancrer durablement dans nos imaginaires. Le Ma, en japonais, est le concept d'un certain entre-deux, d'espace vide et de silence, qui relie deux objets ou phénomènes séparés, et il prend une place importante dans mon travail."

L'artiste travaille de longues heures, tous les jours, dans son atelier à Vincennes. Elle commence par dessiner directement à la pointe sèche sur la plaque de cuivre vernisée, d'un coup, sans esquisse. Vient ensuite le bain d'acide qui va façonner et transformer la ligne : elle aime l'eau-forte car ce n'est pas immédiat, c'est un procédé qui laisse une part d'inattendu. Une fois la série terminée, elle lui choisit un titre. Elle peut y passer beaucoup de temps et tout comme dans les dessins Haiga japonais et les poèmes Haiku, le titre et l'image sont un ensemble indissociable. "Mon souhait serait que l'on apprécie mes gravures comme on savoure une tasse de café ou de chocolat. C'est un instant fugace, qui ne dure pas, comme un petit éclat. Je ne leur donne pas vraiment de direction et chacun peut les interpréter comme il le souhaite."

Voir toutes les oeuvres d'Atsuko Ishii

Réouverture !

Réouverture !

à partir du 28 novembre 2020

Nous avons la joie de vous annoncer que la galerie réouvrira ses portes au public dès le samedi 28 novembre ! Nous avons hâte de vous y retrouver aux horaires habituels, ainsi que tous les samedis jusqu'à Noël.

Galerie Envie d'Art
24, rue Treilhard 75008
Lun-Ven : 11h-19h
Sam : 14h-18h

Plus d'informations :  cathy.bombard@enviedart.com

This Christmas, travel with art!

This Christmas, travel with art!

20 novembre - 24 décembre 2020

Cette année plus que jamais, évadez-vous grâce à l'art et rêvez en contemplant les oeuvres de nos artistes du monde entier. Découvrez notre sélection d'oeuvres pour Noël, et offrez le plus beau des voyages. Des céramiques raku de Bennie aux dessins hyperréalistes de Jacques Valot, et des photographies lenticulaires de Jeff Robb aux gravures surréalistes d'Atsuko Ishii, découvrez les 15 artistes de notre sélection et leurs 150 oeuvres et laissez-vous transporter !

La galerie réouvrira dès que possible et en attendant, nous assurons les livraisons comme d'habitude. Si vous souhaitez voir l'exposition en visioconférence ou pour toute autre information, n'hésitez pas à nous contacter : cathy.bombard@enviedart.com (06 80 07 41 89). Plus que jamais, nous soutenons nos artistes et espérons que l'art continuera à vous faire voyager.

Voir la sélection de Noël

Portrait d'artiste : Charlotte Champion

Portrait d'artiste : Charlotte Champion

à partir du 15 novembre 2020

Entrer dans l'atelier de Charlotte Champion, c'est entrer dans un univers décalé où se côtoient animaux de bronze en tout genre, mais également des plantes, des outils, des livres et des matériaux dans les moindres recoins de ce lumineux studio de la rue de Crimée. Artiste depuis 30 ans, elle a cependant commencé la sculpture depuis sa plus tendre enfance, et s'est formée par la suite à l'atelier Nicolas Poussin et auprès du maître Johnatan Hirschfeld. Charlotte a toujours eu une passion inéquivoque pour le monde animal. Jouant avec les formes, tailles et caractéristiques propres à chaque espèce, elle réécrit des histoires avec pour personnages principaux des lapins pressés, des éléphants adroits et des perruchettes qui se font la conversation. Nous travaillons depuis de nombreuses années avec cette artiste au talent incomparable et sommes toujours surpris par ce que nous réserve son imagination.

L’inspiration vient à Charlotte Champion de façon inconsciente. Elle se nourrit de son environnement. C’est pourquoi elle lit beaucoup, se rend souvent au cinéma, au Muséum d'Histoire Naturelle, et essaie de voyager le plus possible. "Une conversation et même une émission de radio peuvent aussi m’inspirer ; je pense par exemple aux émissions de Jean-Claude Ameisen qui mêlent science, philosophie et poésie. Mais mon inspiration majeure, c’est bien entendu la nature et ses merveilles." Pour débuter une sculpture, il lui faut une journée entière de liberté absolue, coupée du monde, dans le calme et le silence. Puis, elle choisit la matière qui lui permettra de créer la sculpture. Parfois le choix se fait en fonction des contraintes techniques : la cire, le plâtre, le bois, le carton, mais sa matière favorite reste la terre glaise. Elle aime aussi travailler le métal car la soudure a quelque chose de magique, notamment la lumière et la chaleur qui se dégagent. Quelques secondes plus tard le métal est transformé ! Toutes ses sculptures étant en bronze, elle travaille fréquemment avec sa fonderie, dont le rôle est essentiel.

"Je ne sais pas tellement ce que je souhaite partager à travers mes sculptures, puisque je sculpte depuis mon enfance, c’est ma façon d’appréhender la vie. J'aimerais que l’espace d’un instant, le spectateur puisse s’évader dans un univers où tout serait possible, un univers où les lois de la pesanteur seraient différentes, où les animaux n’auraient plus de prédateurs et nous raconteraient des histoires."

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Exposition Black & White

Exposition Black & White

02 - 16 novembre 2020

Le mois de la photographie et l'entrée dans les mois hivernaux nous ont donné envie de vous présenter des artistes qui placent le noir et blanc au coeur de leur oeuvre. Les photographies éblouissantes d'Antoine Gaussin et Jean-Michel Berts subliment la nature, tandis que celles de Nick Veasey et Jeff Robb utilisent des procédés innovants tels que les rayons X et le lenticulaire pour mettre en lumière l'humain. Découvrez également la douceur des portraits en plumes de Marie-Ange Daudé et les dessins cinématographiques de Jacques Valot ; ils seront tous à l'honneur à la galerie et sur notre site internet jusqu'au 16 novembre.

Suite aux dernières mesures, la galerie est malheureusement fermée au public jusqu'à nouvel ordre, et nous serons très heureux de vous y retrouver dès que possible. Nous assurerons les livraisons comme d'habitude, offrons la possibilité du Click & Collect, et si vous souhaitez voir l'exposition en visioconférence ou pour toute autre information, n'hésitez pas à nous contacter : cathy.bombard@enviedart.com (06 80 07 41 89). Plus que jamais, nous soutenons nos artistes et espérons que l'art continuera à vous faire voyager.

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Portrait d'artiste : Marine de Soos

Portrait d'artiste : Marine de Soos

à partir du 20 octobre 2020

Nous avons la chance de connaître et de suivre depuis près de quinze ans le travail exquis de Marine de Soos, sculpteur de talent marquée par son petite enfance en Afrique. Ses œuvres parfois monumentales nous emmènent dans un voyage culturel et onirique, à travers les terres qui l’inspirent, de l’Afrique à l’Orient. Elle compose ses sculptures en bronze, des formes humaines avec des gestes simples et délicats, toujours communicatifs. C’est en 1991 que Marine décide de se consacrer entièrement à la sculpture et se forme aux côtés d’un maître américain, Jonathan Hirschfeld. Elle décide par la suite de prendre son propre atelier et livre alors des compositions poétiques, chargées en émotions. Marine s'inspire de ce qui l’entoure, et en particulier ce qui l’émeut chaque jour : elle sculpte des histoires. Elle s'inspire d'instants fugitifs, comme des images en suspension. Ce qui l'inspire le plus est la poésie et la beauté de notre monde, la beauté d’un geste. Tous ces moments viennent nourrir son imaginaire, dans lequel elle va ensuite plonger pour y recomposer sa propre image. La sculpture naît alors, en équilibre, entre force et fragilité.

L'artiste conçoit toujours une armature métallique, qui est le squelette de sa pièce, et travaille autour de cette armature, en terre ou en cire, par petites touches. Le rythme est lent, à l’encontre du rythme habituel de nos sociétés, et c’est cette lenteur qu’elle aime. « J’ai habituellement plusieurs pièces en cours, passer d’une pièce à l’autre me permet de les laisser reposer, puis de les retrouver avec un regard à chaque fois renouvelé. » Après la création de l’œuvre, la réalisation en bronze est un autre volet de son travail, qui est également très important. Elle aime la noblesse du bronze et se régale de pouvoir jouer grâce à lui dans l’espace. « Je travaille en étroite collaboration avec différentes fonderies. Je veille à chaque étape à ce que la nouvelle épreuve qui va être réalisée soit la plus proche de l’écriture originelle de la pièce. Je suis donc présente à la fonderie à chaque étape du processus dit du « bronze à la cire perdue ». Une fois le bronze coulé, c’est alors un ballet à quatre mains avec le ciseleur, avec qui j’ajuste chacune de ses pièces. Enfin, je veille avec attention à la patine de chaque sculpture. »

« Je souhaite partager ces instants de grâce, pleins d’allant et de joie, que l'on peut saisir partout dans le monde en observant l'humanité. Partager cette beauté qui nourrit et apaise. Que je puisse imprimer l’intensité des émotions qui m’émerveillent et l’offrir à mon tour au regard des autres. »

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Vernissage "Puissance et grâce"

Vernissage "Puissance et grâce"

8 octobre 2020

Nous sommes heureux de vous dévoiler les nouvelles oeuvres de trois artistes au succès incontestable, qui nous émerveillent depuis près de quinze ans. Les femmes en bronze de Marine de Soos, les abstractions aux couleurs expressives de Tony Soulié ou encore la délicatesse des créatures oniriques d'Hanna Sidorowicz, seront mises à l'honneur à la galerie jusqu'au 31 octobre. Nos trois artistes français seront présents au vernissage et seront ravis de partager avec vous leurs parcours extraordinaires.

Vernissage le jeudi 8 octobre, de 15h à 21h
En présence des artistes
24 rue Treilhard, Paris 8
Exposition du 8 au 31 octobre 2020

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Portrait d'artiste : Mario Sughi

Portrait d'artiste : Mario Sughi

à partir du 1 octobre 2020

L'interview de cette semaine est celle de l'artiste italien Mario Sughi, alias nerosunero, dans laquelle nous découvrons ses illustrations numériques pop et contemporaines. Un jour, au début des années 90, un de ses amis lui a montré "Internet" et Adobe Photohop 2. Quelques années plus tard, il travaillait comme illustrateur pour une société d'archéologues et a commencé à dessiner en utilisant une tablette graphique et Adobe Illustrator. Le travail de notre tout nouvel artiste est très particulier, avec des images représentant des scènes de la vie quotidienne qui sont souvent candides. Son style est précis et géométrique, avec des blocs de couleurs vives, mais il reste empreint d'une certaine fluidité organique.

"Mon travail consiste essentiellement à créer des images. Et la création d'images est ma façon de m'engager pleinement dans ce que je vois. J'aime les grands peintres américains représentatifs de la seconde partie du 20e siècle. En particulier, les œuvres d'Alex Katz, Fairfield Porter, Jane Freilicher, Lois Dodd et Neil Welliver. Dans leur travail, le style est le véritable sujet, la chose qui surgit devant vous. Puis, se présente une planéité énergique, magnifiquement abstraite et élégante, presque numérique. Magnifique !" Mario Sughi se promène avec un appareil photo et capture des scènes de la vie. Puis, de retour dans son studio à la maison, il les observe : "Certaines sont belles, mais elles ne reflètent jamais exactement la façon dont je vois les choses. Beaucoup de détails passent inaperçus, certes, mais mes émotions, mes sentiments (y compris ceux de l'espace et du temps) semblent faux (comme si ce n'étaient pas les miens) ou absents. C'est pourquoi je n'ai pas d'autre choix que de retourner à mon carnet de croquis ou à ma tablette à dessin et de commencer à peindre ces images. Ingres disait : "Je laisse au temps le temps de finir mes peintures"."

Ce qu'il souhaite partager à travers ses oeuvres ? "J'ai beaucoup de souvenirs de longues soirées entre amis. Les visages, les sourires, les gestes, clignotent rapidement l'un après l'autre devant moi. Et encore, de ces soirées, je n'ai presque aucun souvenir des sujets de nos conversations. Je ne pense pas que le sujet soit toujours aussi pertinent. Le vrai sens d'une rencontre, d'une conversation ou d'une peinture, est ailleurs."

Voir toutes les oeuvres de Mario Sughi

Vive la rentrée !

Vive la rentrée !

à partir du 1 septembre 2020

C'est la rentrée, et nous espérons que vous avez passé un merveilleux été. De notre côté, nous réouvrons la galerie dès cette semaine et présentons une nouvelle exposition, Art on paper, du 14 septembre au 4 octobre. Pour les happy few qui ont la chance d'être à l'Île de Ré, nous prolongeons notre partenariat avec la galerie Visus jusqu'à fin septembre et nous accueillons un nouvel artiste italien, Mario Sughi. Nous vous laissons découvrir ces actualités en attendant de vous revoir en pleine forme au vernissage de notre exposition le 17 septembre !

Nouveaux horaires :
24, rue Treilhard 75008 Paris
Du lundi au vendredi, 11h-19h
Le samedi sur rendez-vous

RSVP vernissage : cathy.bombard@enviedart.com

Bonnes vacances !

Bonnes vacances !

01 - 31 août 2020

La galerie Envie d'Art sera fermée pour une pause estivale du samedi 1er août au lundi 31 août 2020 inclus.

Nous vous souhaitons d'excellentes vacances et avons hâte de vous retrouver à la rentrée.

Save the date : Exposition "Art on paper", vernissage le jeudi 17 septembre.

Envie d'Art x Visus Gallery, à l'Île de Ré !

Envie d'Art x Visus Gallery, à l'Île de Ré !

25 juillet - 30 septembre 2020

Pour ceux qui auront la chance de passer du temps à l'Île de Ré cet été, nous avons le plaisir immense de vous annoncer notre partenariat avec la galerie Visus, qui exposera les oeuvres de nos artistes jusqu'au 30 septembre ! La galerie éphémère se situe à Saint-Martin-de-Ré et Antoine se fera une joie de vous présenter les oeuvres de Cécile Plaisance, Jeff Robb, Peter Hoffer, Nicolas Dubreuille ou encore Nick Veasey.

Voir les oeuvres et informations

Portrait d'artiste : Tony Soulié

Portrait d'artiste : Tony Soulié

à partir du 25 juillet 2020

Artiste reconnu de la Nouvelle Abstraction française dès les années 70, Tony Soulié a recours dans son travail à la peinture, au Land Art, à la photographie ou à l'inscription écrite. Théâtre, acrobatie et danse, Tony Soulié s'intéresse à tous les arts, à toutes les expériences. Il parvient à confondre son travail de peintre et son goût des voyages dans des contrées ouvertes et extrêmes comme les déserts, les rivages, les volcans, les forêts denses. Des centaines d’expositions de ses œuvres ont été organisées à travers le monde et ces dernières figurent dans de multiples collections publiques et privées telles que le Musée d'art moderne de la ville de Paris ou la Fondation de la Culture et des Arts de Hawaii.

"Après avoir reçu en 1977 le prix Villa Médicis Hors les murs, j'ai pu m'installer à Naples, où j'ai réalisé mes premières installations de Land Art sur le Vésuve, l'Etna ou le Stromboli. Les volcans sont depuis une source d'inspiration majeure pour moi, mais sont venues s'y ajouter une myriade d'autres inspirations, provenant en grande partie de mes voyages. Les côtes Africaines, Venise et plus particulièrement Murano, l'Arizona, New York, Hawaïi... J'ai trouvé dans chacun de ces endroits des thèmes fascinants tels que les gratte-ciels, la tauromachie ou le travail du verre, que j'ai pu photographier, peindre, repenser, en créant des liens." L’usage du carborundum dans sa peinture est aussi en lien direct avec ses installations sur les volcans : le composé de silicium ne se trouve à l’état pur dans la nature que dans les exhalations volcaniques. La technique de photographie peinte, ou « photopeinture », est basée sur des tirages grand format en noir et blanc des photographies prises lors de ses nombreux voyages à travers le monde. Le tirage est retravaillé à même le sol. Employant des matières différentes, toile, métal, peinture, sérigraphie, vernis, ces couches superposées donnent un ensemble de patinés, de mats et de brillants, tout en conservant le réel de la nature.

Son art lui permet de créer des connexions dans un monde où l'infini côtoie le fini, où tout est cycle, tout est recommencement et où les horizons se multiplient pour nous donner toujours plus à voir, à découvrir et à comprendre. "Alors si, en voyant mes tableaux, on est transportés dans des mondes à la fois connus et mystérieux - que ce soient des mégalopoles tentaculaires, des montagnes vertigineuses, ou des fleurs renfermant l'origine du monde - mon travail aura porté ses fruits."

Voir toutes les oeuvres de Tony Soulié

Portrait d'artiste : Didier Fournet

Portrait d'artiste : Didier Fournet

à partir du 7 juillet 2020

C'est après de longues années passées auprès de photographes professionnels que Didier Fournet décide de se consacrer à son tour à cet art. L'artiste français, que nous suivons depuis ses débuts, partage désormais son temps entre la France et le Portugal, lorsqu'il ne voyage pas aux quatre coins du monde pour en capturer la diversité des paysages. Ses dernières séries ? Le Sud-Ouest de la France, son pays d'adoption, et Venise, la Sérénissme. À travers ses « vibrations », toujours à mi-chemin entre abstraction et réalité, il réinvente ces lieux en faisant vibrer leurs structures sans jamais maquiller la présence de l’homme. Dans ses scénographies déstructurées, il réussit la prouesse de figer le temps qui passe.

Autodidacte, il a acheté son premier appareil photo au début de l’adolescence à Paris. Longtemps directeur artistique pour de grands groupes de communication, l’image a toujours été au centre de sa vie. Ses sources d’inspiration vont du fourmillement de détails de Jérôme Bosch au gigantisme d’Andréas Gursky ; de la précision des compositions de David Lachapelle à la palette multicolore du Douanier Rousseau. Lorsqu'il entame un shooting, il détermine un lieu puis un angle de vue parfois surélevé d’où il se poste comme un anthropologue immobile et prend des centaines de clichés. Les éléments qui l’intéressent bougent : ce sont les nuages, la marée, les passants, les lumières, le temps qui s’écoule… Il travaille avec un Hasselblad numérique de 60 millions de pixels afin de capturer le plus de détails possibles. Ensuite, durant plusieurs jours ou semaines, il constitue une scène qui n’a jamais existé dans un seul instant. Il courbe le temps et encapsule ainsi plus d’une heure de vie dans une seule photographie, sans que cela soit perceptible au premier regard. Mais une bonne observation permet de découvrir qu’une même personne est reproduite deux, voire trois fois dans la photo et cela révèle ainsi son chemin. Enfin, vient le temps de la « vibration »: il multiplie les calques sur Photoshop dans une sculpture numérique où il coupe et colle des millions de pixels.

« Chacune de mes vibrations est un nouvel espace-temps. J'aime quand mon travail interpelle le public. J'apprécie particulièrement quand celui-ci s’interroge sur la technique, sur la reconnaissance du lieu et des personnes, et qu'il s’étonne de la richesse de ma palette de couleurs et les détails infinis. Je suis un peintre contemporain de la photographie qui a choisi les pixels pour pinceaux et les vibrations pour révéler une nouvelle beauté d’un monde habité… autrement. »

Voir toutes les oeuvres de Didier Fournet

Portrait d'artiste : Russel West

Portrait d'artiste : Russel West

à partir du 30 juin 2020

En 25 ans de carrière, au gré de ses voyages, de ses nombreuses expérimentations et après une formation de graphiste, l'artiste britannique Russel West a acquis une technique unique pour créer des œuvres murales tridimensionnelles. Celles-ci sont composées d'une multitude de médiums et supports, où couleurs, juxtapositions et reliefs se conjuguent pour donner un résultat vivant et dynamique. Artiste discret vivant dans son atelier sur l'île de Wight, Russel West connaît un immense succès à travers ses expositions dans le monde entier, notamment en Asie, un continent qui a eu une influence considérable sur son travail.

"J'ai toujours aimé les accumulations et les motifs qui ne se répètent pas, et c'est probablement la raison pour laquelle je trouve les bidonvilles si fascinants. Ce ne sont pas tant les villes qui m'inspirent, mais les parties des villes qui sont les plus surpeuplées. J'ai beaucoup voyagé dans les années 80 et 90, principalement en Asie et en Orient. C'est probablement dans les bidonvilles de l'Inde que j'ai trouvé mon amour pour les combinaisons de couleurs extrêmes, mais ceux de Chine m'ont intéressé davantage parce qu'ils sont construits en hauteur, comme la célèbre "Citadelle de Kowloon". J'ai eu la chance de la visiter le premier jour où je suis allé à Hong Kong en 1991, avant sa démolition par les autorités chinoises pour assainir la ville, et j'y ai découvert une clôture très bien gardée qui l'entourait, les autorités ne laissant personne entrer. Elle devait être démolie dans les six mois, personne ne savait combien de personnes y vivaient ou y travaillaient mais on estime le nombre d'habitants expulsés à 50 000. J'ai pu faire des croquis et prendre de nombreuses photos de l'extérieur et j'étais présent lorsqu'ils ont démoli la ville fortifiée avec et une chaîne et un boulet, me permettant d'entrevoir à quoi ressemblait l'intérieur."

Russel West utilise un très grand nombre de médiums différents, et toutes sortes d'outils plus ou moins traditionnels. Sa technique est unique : il n'utilise pas de pinceaux, juste deux morceaux de cintre en fil de fer et un couteau tranchant. Il utilise également les coulures de peinture dont il aime le caractère aléatoire des mouvements, un écho à la façon dont les bidonvilles sont formés. "J'ai voulu créer une sorte de musique pour les yeux. Si mon travail interpelle, alors je suppose que ma mission est accomplie. Je pense qu'il y a beaucoup à apprendre en étudiant les bidonvilles. Ils sont construits par les gens qui y vivent et non par des urbanistes ou des promoteurs immobiliers, qui eux préfèrent généralement les lignes droites et la conformité. C'est la raison pour laquelle chaque logement y est différent, reflétant la situation ou les goûts des habitants. Dans un monde de plus en plus aseptisé, où l'intervention des machines prévient le chaos naturel, j'espère donc laisser une témoignage de ces lieux si emblématiques."

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Portrait d'artiste : Florent Touchot

Portrait d'artiste : Florent Touchot

à partir du 20 juin 2020

Au gré de ses déambulations dans les grandes villes qui constituent son inspiration, Florent Touchot photographie les rues qui les définissent et arrache les affiches qui les tapissent. En superposant photo et collage, il nous offre des images, des couleurs, des souvenirs qui nous sont familiers et, malgré les lacérations, la dynamique cohérente de ses oeuvres nous rend toute l'âme de ces villes.

Ses sources d’inspiration sont principalement urbaines, ce sont des villes telles que Marseille, Londres ou New York... Chaque toile naît dans la diversité et le mouvement de la vie urbaine. Les perspectives et les alignements qu’offre une ville servent de base à son travail. Mais bien sûr, il s’inspire également de ses murs. Les graffitis, affiches de concert, affiches promotionnelles... « J’y découvre des couleurs, des typographies et des images, telles les pin-up des années cinquante, que j’aime associer dans ma création. Un artiste comme Jacques Villeglé m’a particulièrement inspiré avec son travail sur les affiches de rue. »

Florent définirait son travail comme étant de la « photographie sur plexiglas superposé à des lacérations urbaines », un mélange de photographie, de collage et de peinture. Le point de départ est une photographie qui est tirée sur une plaque de plexiglas. Ensuite, il récupère des affiches sur les murs de la ville, il les arrache et les entrepose dans son atelier. « Ces morceaux d’affiches sont pour moi une véritable palette de couleurs et de textures. Je réalise ensuite un travail de recomposition pour créer un collage en harmonie avec la photographie du premier plan. J’utilise également de la peinture acrylique à la bombe pour réhausser certaines parties du plexiglas ou du collage. »

Voir toutes les oeuvres de Florent Touchot

Portrait d'artiste : Nick Veasey

Portrait d'artiste : Nick Veasey

à partir du 1 juin 2020

Land-rovers, chaussures Louboutin ou vans Volkswagen… Aucun objet de notre quotidien n'échappe aux rayons X de notre photographe anglais Nick Veasey, qui depuis 13 ans ne cesse de décortiquer nos habitudes pour en capturer l'essence profonde. Ses œuvres sont visibles dans de grandes collections internationales, telles que celle du Victoria & Albert museum de Londres, le musée Pushkin de Moscou, ou encore le musée d'art contemporain de Taipei.

"Mes principales inspirations sont les détails intrinsèques normalement invisibles de mes sujets, que je révèle par le biais des rayons X. Mon travail est essentiellement une déclaration contre la superficialité. En dépouillant la surface et en se concentrant sur la substance d'un objet, on peut comprendre comment et pourquoi il a pu exister sous cette forme. Une radiographie montre l'évolution de celui-ci, qu'elle ait été conçue par l'homme ou par la nature." dit-il. Les rayons X sont radioactifs et donc dangereux. Ils forment un spectre de lumière, mais ce spectre est invisible pour l'œil humain. Nick Veasey utilise donc quelque chose d'invisible pour rendre visible l'intérieur normalement invisible de son sujet. L'image sur la pellicule est de la même taille que l'objet et comme la pellicule se présente sous forme de petites feuilles, ce sont souvent beaucoup de rayons X séparés qui vont constituer l'image finale. Sa radiographie d'une Mini, par exemple, est composée de plus de 350 rayons X séparés qui sont ensuite superposés numériquement, ce qui peut prendre beaucoup de temps.

"Je veux atteindre l'esprit des gens et leur faire apprécier la beauté et la complexité du monde. À un certain niveau, mon travail est immédiat - vous voyez une radiographie, vous voyez à l'intérieur. Mais en y regardant de plus près, on découvre des détails incroyables. Plus vous regardez mes photos, plus vous continuerez à découvrir. La beauté est partout, simplement parfois il faut regarder attentivement pour la voir."

Voir toutes les oeuvres de Nick Veasey

Réjouissances : l'exposition de la ré-ouverture

Réjouissances : l'exposition de la ré-ouverture

14 mai - 30 juin 2020

Chers collectionneurs, chers amis,

Nous espérons que vous allez bien, que vous avez bien pris soin de vous et de vos proches, et que vous êtes aussi heureux que nous de pouvoir petit à petit sortir de la maison. Nous avons également la joie de vous annoncer que la galerie ouvre à nouveau ses portes, à partir du 14 mai ! Les horaires seront aménagés, les prises de rendez-vous facilitées et les mesures de sécurité respectées, pour une rentrée en douceur. Les oeuvres sont toujours disponibles sur le site, bien entendu, et les circuits de livraison devraient reprendre leur train habituel.

Afin de célébrer cette ré-ouverture, nous souhaitons vous présenter nos artistes dont les oeuvres apportent la joie et sont une véritable ode à la félicité. Venez vous redonner du baume au coeur en soutenant le travail de Silvia Calmejane, Nicolas Dubreuille, Marcel Ceuppens et bien d'autres.

Voir l'expositon

 

Nouveaux horaires

Mardi-Vendredi : 11h-19h

Samedi : Sur rendez-vous

24, rue Treilhard 75008

 

Nous restons à votre disposition si vous avez la moindre question :  cathy.bombard@enviedart.com / 06 80 07 41 89

Portrait d'artiste : Reinhard Görner

Portrait d'artiste : Reinhard Görner

à partir du 1 mai 2020

Les bibliothèques sont à la fois des refuges et des lieux d'évasion. C'est ce sentiment que notre photographe Reinhard Görner explore depuis de nombreuses années, à la quête des plus belles et solennelles pièces de lecture à travers le monde. Bibliothèques intimistes nichées au coeur d'abbayes recluses ou grandioses salles d'universités prestigieuses, pour l'artiste allemand, ces pièces sont un résevoir inépuisable d'inspiration. Laissez-vous transporter à travers les architectures, les styles et les époques dans ce portrait de Reinhard Görner, un autodidacte aux multiples facettes et à la passion contagieuse.

En tant que photographe d'architecture, Reinhard a travaillé pendant de nombreuses années pour des architectes avant de décider de me concentrer sur sa passion. Son but est d'explorer la manière dont les grands maîtres de l'architecture ont créé des espaces qui respirent la beauté et le silence en jouant avec les ombres, la lumière, les proportions, les rythmes. Il a rapidement découvert que les bibliothèques ont toujours été et sont encore de merveilleux terrains de jeu pour les architectes, qui peuvent ainsi se concentrer sur la question de la forme et du vide : "Je me considère comme un ambassadeur essayant de transmettre l'esprit de ces constructeurs avec mes moyens photographiques"

"Une fois entré dans l'espace, un dialogue avec la pièce va s'engager : comment se sent-on, y a-t-il une notion d'équilibre, est-elle surchargée de décor (ce que l'on trouve parfois dans les bibliothèques baroques), dans quelle position ai-je le sentiment que c'est ici et nulle part ailleurs ? Enfin et surtout, avant d'appuyer sur le volet, je dois retirer tous les éléments perturbateurs de la pièce - ils sont généralement nombreux. Si ce n'est pas possible sur place, je dois "nettoyer" l'image en post-production, l'œil devant se reposer et ne pas être distrait par des objets irritants". Le photographe souhaite transmettre un air de sérénité et d'immobilité à travers ses photographies : "J'espère que les spectateurs trouveront un sentiment de repos en regardant mes photos. En outre, j'espère que mes photographies apporteront une autre dimension aux pièces dans lesquelles elles sont accrochées."

Voir toutes les oeuvres de Reinhard Görner

Portrait d'artiste : Cécile Plaisance

Portrait d'artiste : Cécile Plaisance

à partir du 25 avril 2020

Admirer les photographies lenticulaires de Cécile Plaisance, c'est avant tout adhérer à ses positions fortes sur l'influence de la culture à l'égard du corps des femmes. Ses modèles, qu'elles soient humaines ou poupées, se voilent et se dévoilent au gré de notre regard, à travers le prisme de l'hologramme. Artiste émérite que nous suivons depuis ses débuts, Cécile Plaisance émerveille par le regard qu'elle porte sur la femme et ses désirs de liberté, de jouissance, de pouvoir et d'affranchissement.

"Mes inspirations sont évidemment multiples. Il y a tant de splendeurs autour de nous pour qui sait leur prêter attention ! La publicité, l?actualité? jouent un rôle important dans mon processus créatif." Cécile s'inspire aussi de ses prédecesseurs : les artistes du Pop Art, les photographes de mode avant-gardistes, les illustrateurs de pin-up, les calendriers Pirelli ou Playboy. "En fait c'est toute cette culture populaire de représentation de la femme sexy, provocante sans être vulgaire, un peu délurée sous une apparence sage, ces femmes présentées successivement au fil des époques comme des femmes idéales. Curieux comme elles ont changé avec le temps... A moins que ce ne soient les hommes ?"

"Contrairement à ce que l?on pourrait croire, mon travail n?est pas un combat, ni une guerre des sexes. C?est une ode à la féminité, à l?amour. J?admire les femmes, autant que j?aime les hommes. En revanche, je suis profondément hostile à la place que prend la religion sur la liberté des femmes. Quelle que soit la religion, son emprise est beaucoup trop importante sur leur vie ! Mon travail est une expression de la nécessité de trouver des équilibres masculin-féminin. Nous sommes des « compléments d?âmes », à valeur égale. Je souhaite que chaque femme puisse se reconnaître dans mes photos. Peu importe ses croyances, sa religion. Secrets, plaisirs interdits ou clandestins, mystères, font partie du désir, de la séduction, des rencontres, de la vie? Je souhaite être accessible et communiquer juste un peu d?humour et de beauté."

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Vente solidaire

Vente solidaire

21 avril - 2 mai 2020

Face à l'épidémie qui nous atteint aujourd'hui, le soutien aux hôpitaux de France et à la recherche pour trouver un vaccin est plus que jamais indispensable. Nous souhaitons apporter notre pierre à l'édifice en nous mobilisant aujourd'hui pour vous proposer une vente virtuelle solidaire : 15 % du montant récolté sera reversé à La Fondation de France.

 

Vente du 21 avril au 2 mai, à 18 heures.

15 artistes, 100 oeuvres.

A découvrir ici

Portrait d'artiste : Dimitri Bourriau

Portrait d'artiste : Dimitri Bourriau

à partir du 20 avril 2020

Dimitri Bourriau, alias Jahz Design, est passé maître dans l'art de photographier des lieux abandonnés, parfois dans des contrées très reculées. Cela donne à sa photographie une nature historique, et nous plonge dans des mondes que nous n'avons jamais connus, mais qui, pourtant, nous semblent familiers. Nous suivons de près les aventures de ce jeune photographe de talent et sommes à chaque fois éblouis par son goût du risque.

C'est sans doute un ensemble de goûts personnels qui l’influence dans son travail : "Je suis un mordu de cinéma et d’architecture, mais j'ai également un réel intérêt pour les lieux imprégnés d'Histoire." Enfant, il était fasciné par la conquête spatiale. Le cosmodrome de Baïkonour est un lieu mythique qui respecte à la lettre les traditions des pionniers de la conquête, et c'est depuis cette base qu'a été lancé Spoutnik-1, le premier satellite artificiel. En 2019, il a donc décidé de partir à la recherche des reliques témoignant des vestiges du programme spatial soviétique.

La recherche de la lumière est primordiale dans ses photos. "Parce que la lumière donne vie aux lieux, j’en analyse la configuration, je cherche des puits de lumière, l'orientation des ouvertures... Cela déterminera le moment où elle s’harmonisera au mieux avec sa composition." La prise de vue d'anciens théâtres est un exercice bien particulier. Souvent, les salles sont extrêmement sombres et les scènes dans le noir complet. Il se positionne alors sur la corbeille, le premier étage de la salle, qui était autrefois le lieu de prédilection pour se faire admirer. Puis il fusionne manuellement l'ensemble en post-production pour parvenir aux résultats qu'il souhaite. Dimitri cherche à montrer que tous ces lieux ne sont pas forcément "oubliés". Il partage un témoignage photographique, un travail d’archivage. Cela confère à la personne qui regarde ces photos le rôle d'un témoin actif de cette histoire.

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Portrait d'artiste : Vinça Monadé

Portrait d'artiste : Vinça Monadé

à partir du 13 avril 2020

Professeur d'art en céramique, Vinça Monadé a débuté son apprentissage par des études de graphisme, puis a étudié dans l'atelier d'Amore aux Beaux-Arts de Paris. Nous avons eu un coup de cœur immédiat pour cette artiste résolument positive, qui conjugue pastels sur papier et céramiques depuis de nombreuses années. En apparence simple mais fruit d'une technique bien particulière, la série « Couleurs des champs » de Vinça Monadé est une véritable ode à la campagne et à ses couleurs étonnantes.

« Couleurs des champs » est un travail sur le fragment. Vinça vit et travaille dans un environnement de nature et les paysages ressurgissent soit en totalité ou comme des éléments isolés, fragments de champs, d’étendues de végétation, dans une vision synthétique qui se rapproche des formes libres de l’abstraction. Le réel est envisagé dans une extrême simplification et elle aime cette ambiguïté formelle entre figuration et abstraction. « Dans la ville tout est signe, je vis à la campagne et j’ai voulu transposer cette vision très synthétique, par le fragment. Le travail du signe est une préoccupation très actuelle et qui ne faiblit pas depuis les grands initiateurs comme Mark Rothko ou Ellsworth Kelly.", dit-elle.

Cette idée de fragment de nature, de champs, s’exprime dans le processus créatif, puisque chaque dessin est la somme de deux formes assemblées : « Cette césure est une signature, elle est toute l’identité du dessin. La couleur ensuite est plus suggestive, plus émotionnelle. Elle dépend de l’instant. Mais sa présence reste forte et tapageuse proche des enluminures du Moyen-Âge.» A travers ses oeuvres, Vinça souhaite partager une certaine plénitude, la force de la vie, et cette simplicité qui est sienne. Ses dessins s’offrent au regard frontalement, sans ombre, ni inquiétude et expriment une paix intérieure.

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Portrait d'artiste : Edouard Buzon

Portrait d'artiste : Edouard Buzon

à partir du 1 avril 2020

Quel beau chemin parcouru avec Edouard Buzon, notre artiste découvert il y a quinze ans, dont les oeuvres rencontrent un succès fulgurant à l'international. Ce jeune peintre français a su créer un monde qui lui est propre, en mêlant photographie, peinture et laque. Fascinés par le fruit de nombreuses années de recherche et de travail, nous avons voulu en savoir plus sur ce qui l'inspire au quotidien et ses méthodes pour retranscrire ses voyages de l'esprit.

Edouard Buzon s'inspire en premier lieu de la photographie. Certains lieux l'ont beaucoup marqué, tels que Barcelone et le quartier du port olympique : "Ce que je faisais depuis longtemps avec mes montages, je l'ai découvert là-bas à l'état brut. Parfois la réalité dépasse ma fiction, à Coney Island je me suis retrouvé nez à nez avec de faux palmiers au tronc de métal. Paradoxe ! Evidemment j'ai succombé au charme surranné et glauque de cette fête foraine des années 70. C'est un endroit qui m'a beaucoup marqué, un lieu alternatif."

Le peintre y applique ensuite des couleurs qu'il fabrique lui-même à partir de pigments. Il organise des rencontres improbables entre des éléments visuels qui ne pourraient pas se croiser dans la vraie vie, et les intègre dans des paysages plus abstraits orchestrés par des aplats de peinture. "Afin de finaliser l'oeuvre, je polis la surface des oeuvres durant des semaines, couche après couche, pour leur donner une laque et une brillance particulière qui fait ressortir les couleurs". Pour Edouard, ses oeuvres n'ont pas vocation à définir une histoire mais bien d'offrir à chacun un langage pour écrire son propre récit. Les images sont familières mais chacun prendra un chemin différent pour y parvenir, et c'est cela qui l'anime.

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Portrait d'artiste : Nadejda Pastoukhova

Portrait d'artiste : Nadejda Pastoukhova

à partir du 30 mars 2020

Les natures mortes de l'artiste russe Nadejda Pastoukhova laissent songeur. Elles nous transportent dans son monde onirique et poétique, dans lequel les fruits prennent vie, où la banalité du quotidien prend une dimension cosmique, où l'on prend conscience de la beauté de la simplicité. Ethérées mais puissantes, ses peintures sont une véritable ode au monde spirituel mais également à la présence humaine.

"La poésie du réel, du quotidien m’attire. Mes compositions sont très épurées, comme dans les natures mortes minimalistes et intimes de Morandi, ou à l’instar des étendues audacieuses des paysages de Peter Doig. Souvent, dans mes tableaux qui représentent des objets ou de vastes paysages déserts, l’homme est absent, mais sa présence est tangible : elle est traduite par des objets qu’il a créés, touchés, et peut-être laissés."

Le grain et la surface matte de ses tableaux sont proches des fresques murales que j’elle a pu apercevoir dans les cathédrales orthodoxes russes. Cette surface a également un aspect sensuel : on a envie de toucher la toile, de la parcourir de la main pour sentir sa douceur. Sa peinture évolue par couches ; plusieurs dizaines de passages de couleurs semi-opaques mélangées à de la cire (technique dite de « l’encaustique » ) créent finalement une atmosphère chromatique riche et unie. "J’aime particulièrement les palettes des peintres italiens de l’époque de la Renaissance, tel que Bellini." Pour Nadejda, tout réside dans l'atmosphère de ses tableaux : "Dans mes toiles, dessins ou gravures, j’essaie de créer une ambiance, un monde où le temps est suspendu. Le silence et l’immensité enveloppent des compositions épurées et simples. Enfin, je cherche à rendre belles des choses qu’on ne regarde plus."

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Portrait d'artiste : Marcel Ceuppens

Portrait d'artiste : Marcel Ceuppens

à partir du 20 mars 2020

Marcel Ceuppens est un artiste positif, qui aime rendre les gens heureux. C'est au cours de l'année dernière, lors d'une foire, que nous avons eu un coup de coeur immédiat pour ses oeuvres. Son passé de directeur artistique dans la publicité lui a conféré un oeil aiguisé pour le graphisme, et il s'avère tout aussi émérite en tant qu'artiste. Lignes épurées, éventail de couleurs réduit, chapeaux melon et touches de formica... Marcel Ceuppens puise directement dans les codes de l'art et du design des années 50 pour réaliser ses impressions.

"Je suis un grand fan d'art contemporain, mais c'est surtout l'art du milieu du siècle qui a eu un impact majeur sur moi. Et pas seulement la peinture ou la sculpture, mais aussi l'architecture, le design, la photographie, le cinéma, la musique ou la publicité." Si cette époque lui plaît tant, c'est que les artistes et designers avaient pour objectif de rendre les objets et la vie meilleurs. C'était une époque pleine d'espoir en un avenir radieux. Ils apportaient vraiment des réponses, trouvaient des solutions, le tout avec un grand sens de l'esthétique. Et selon lui, tout ce qu'il fait est influencé par cette passion.

Lorsqu'il se met au travail, Marcel a une vague idée de ce qu'il veut, mais il ne sait pas vraiment où il va, et pourquoi une pièce fonctionne ou ne fonctionne pas. "Je dis toujours que mes compositions abstraites sont comme des Sudoku visuels. Je bouge, je glisse, je change et je m'interroge sur les formes et les couleurs, dans toutes les directions possibles, jusqu'à ce que ça marche enfin ! Donc je suppose que je ne contrôle pas vraiment où cela me mène, je sais juste quand la pièce est terminée et que c'est parfait. Que souhaite-t-il partager à travers ses oeuvres ? "Un jour, dans une foire d'art, un homme plus âgé en costume regardait mon œuvre "Les Baigneuses", pendant très longtemps. Et il souriait. Je lui ai demandé pourquoi il souriait,  il m'a répondu qu'il souriait parce que ça le rendait heureux. C'est le plus beau compliment que j'ai jamais reçu. Alors j'aimerais que vous disiez que ça vous rend heureux !"

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Le temps d'une pause

Le temps d'une pause

à partir du 16 mars 2020

Chers tous, chers amis,

Nous espérons que vous allez bien, que vous prenez soin de vous et de vos proches, et nous vous souhaitons du courage pour les semaines à venir. Comme vous l'aurez compris, la galerie a fermé ses portes jusqu'à ce que l'orage passe, et nous serons très heureux de vous y retrouver dès que possible. Les foires auxquelles nous devions participer au printemps sont, bien heureusement, reportées à de jours meilleurs. Nous vous invitons à consulter la rubrique foires de notre site internet afin d'en connaître les nouvelles dates.

En attendant, le site sera mis à jour quotidiennement avec les nouveautés de nos aristes et nous profiterons de cette période de répit dans la frénésie de la vie pour vous offrir de la lecture à propos de nos artistes. On espère ainsi pouvoir vous changer les idées. Découvrez au fil des semaines - via nos newsletters ou notre Instagram - leurs inspirations, leurs techniques et peut-être que cela vous inspirera à votre tour à être créatifs pendant votre temps libre !

Enfin, les oeuvres seront toujours disponibles sur le site, et malgré le ralentissement des circuits de livraison, notre équipe fera tout son possible pour assurer vos commandes.

Nous restons à votre disposition si vous avez la moindre question :

cathy.bombard@enviedart.com / 06 80 07 41 89

Prenez soin de vous, surtout

Cathy, Yann, Diane & Amélie

AAF Londres - Battersea

AAF Londres - Battersea

11 - 15 mars 2020

Du 11 au 15 mars, retrouvez Envie d'Art à l'Affordable Art Fair de Battersea à Londres (Stand D2). Vous pourrez y admirer les oeuvres d'une douzaine d'artistes, dont celles du dernier venu Nick Veasey, mais également de Reinhard Görner, Silvia Calmejane, Cécile Plaisance, Edouard Buzon et bien d'autres.

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Instants Croisés

Instants Croisés

5 mars - 15 avril 2020

Paysages à perte de vue, intérieurs richement décorés, reliefs et profondeurs… sont autant de décors qui peuvent être mis en valeur par le simple déclenchement de la petite boîte noire. Du 5 mars au 15 avril, venez admirer les prouesses de nos photographes, sans cesse en quête de nouvelles techniques pour sublimer leurs sujets. Vous y découvrerez les oeuvres de notre nouvel artiste Nick Veasey, et retrouverez celles de Reinhard Görner, Jeff Robb, Mikael Lafontan et Didier Fournet.

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Cécile Plaisance au Musée de l'Homme

Cécile Plaisance au Musée de l'Homme

1 mars - 7 juin 2020

L'incontournable Cécile Plaisance se retrouve à nouveau sur le devant de la scène artistique parisienne avec son œuvre « La Cène », dans laquelle elle recrée la scène biblique au moyen de poupées Barbie. A l'occasion de l'exposition « Je mange donc je suis » au Musée de l'Homme à Paris, découvrez sa vision unique du dernier repas.

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Nouvel artiste : Nick Veasey

Nouvel artiste : Nick Veasey

à partir du 25 février 2020

Nous avons l'immense plaisir d'accueillir dans la galerie ce mois-ci le photographe britannique Nick Veasey, qui depuis 13 ans a scanné au rayon-X plus de 4000 objets, nous permettant de « voir les choses telles qu’elles sont vraiment ». Nous l'avons déjà présenté au LA Art Show au début du mois et ses œuvres sont visibles dans de grandes collections internationales, telles que celle du Victoria & Albert museum de Londres, le musée Pushkin de Moscou, ou encore le musée d'art contemporain de Taipei.

Cliquez ici pour en savoir plus sur ses oeuvres

L'artiste du mois : Peter Hoffer

L'artiste du mois : Peter Hoffer

à partir du 15 février 2020

Peter Hoffer réalise des portraits d'arbres et invite le public à regarder de plus près leur posture, leurs détails et leurs expressions. L'artiste canadien, originaire de l'Ontario, n'a pas renoncé à la peinture ou au sujet classique du paysage, qu'il revisite selon son point de vue contemporain. Inspiré par les vernissages du 19e siècle, le dripping des premiers expressionnistes abstraits et profondément ancré dans la tradition artistique du paysage, Peter Hoffer nous livre dans cette interview ses procédés et sa vision de l'avenir.

Les arbres que peint Peter ne sont pas la copie d'une géographie existante. Il lui arrive de peindre d'après des photos, mais, la plupart du temps ces arbres sont davantage des réminiscences. Cependant, qu'ils existent ou non, il considère que son travail s'effectue plus autour de la technique, de la façon dont il perçoit le monde, plutôt que la réalité du monde elle-même. A quelques kilomètres de Montréal, Peter a un chalet au mileu de la forêt, qui est devenu son repaire, un endroit où il aime peindre. Lorsqu'il s'y met, il commence par peindre à l'huile sur bois, puis la partie plus créative commence : il applique des touches de peinture acrylique et plusieurs couches de vernis époxy, qu'il fabrique lui-même. Ce procédé lui a été inspiré par les vernissages des salons de peinture académiques du XIXe siècle, une manière d'embellir les tableaux et de les conserver.

Pour l'artiste, il est question de mettre en scène des paysages évocateurs, qui vont éveiller en chacun des souvenirs, des rêves, une impression de déjà-vu. Mais à la seconde lecture, si on y voit plus qu'un paysage mais une vraie réflexion sur l'art, la représentation de la nature et le tableau en tant qu'objet en soi, c'est qu'il aura réussi son pari.

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LA Art Show

LA Art Show

05 - 9 février 2020

En février, c'est le bon moment pour se rendre en Californie, le « Sunshine State » ! Si vous avez l'occasion d'y être du 5 au 9, ne manquez pas de nous rendre visite au stand 1201 du LA Art Show, à Los Angeles.

Plus d'informations ici

Nouvelle artiste : Marie-Ange Daudé

Nouvelle artiste : Marie-Ange Daudé

à partir du 20 janvier 2020

Ce mois-ci, nous avons le plaisir d'accueillir au sein des artistes Envie d'Art Marie-Ange Daudé, plumassière de formation, qui crée des portraits entièrement réalisés à partir de plumes. Suspendues sur des fils de nylon, les plumes créent des jeux d'ombre et de lumière, et exacerbent la douceur, la fragilité et la feminité des visages.

Cliquez ici pour en savoir plus sur ses oeuvres

Vernissage de l'exposition "Portraits Poétiques"

Vernissage de l'exposition "Portraits Poétiques"

à partir du 16 janvier 2020

Nous vous attendons nombreux au vernissage de notre nouvelle exposition, qui aura lieu le 16 janvier de 19 heures à 21 heures, au 24, rue Treilhard (Paris 8), en présence des artistes.

Ce sera l'occasion de découvrir les portraits en plumes de notre nouvelle artiste Marie-Ange Daudé, qui sont une ode à la féminité, mais également les oeuvres de Peter Hoffer qui rendent hommage aux arbres et à leur majesté. Enfin, vous retrouverez Hanna Sidorowicz, qui évoque notre vulnérabilité à travers ses portraits vaporeux.

Inscrivez-vous au vernissage : cathy.bombard@enviedart.com

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L'artiste du mois : Hanna Sidorowicz

L'artiste du mois : Hanna Sidorowicz

à partir du 15 janvier 2020

Depuis les Beaux-Arts de Gdansk en Pologne, Hanna est subjuguée par la peinture du Moyen-Âge et de la Renaissance. Le symbolisme, l'imaginaire, l'enchantement, qui à l'époque n'était communiqué que par les fresques, vitraux et peintures religieuses donnaient à la vie une touche métaphysique que nous avons perdue de vue aujourd'hui. Des ménines de Picasso aux angelots, en passant par les bibliothèques, découvrez les nombreuses inspirations de cette peintre hors du commun, ses méthodes de travail et ses aspirations.

Elle s'inspire de tout ce qui l'entoure, mais avec une envie irrépressible de mettre en avant l'invisible. D'autres peintres l'ont fait avant elle, tels que Picasso qui réinterpréta l'oeuvre de Vélasquez, les Ménines. Et c'est en voyant la série de Picasso qu'elle a été inspirée à son tour par ces figures symboliques de la jeunesse fugace, de la feminité naissante et de la personnalité qui se développe, encore imperceptible. Hanna peint le plus généralement sur papier, qu'elle maroufle sur toile. Quant à la peinture elle utilise pour le rouge, la peinture à l'oeuf dite tempera, pour l'éclat de la couleur. En ce qui concerne l'aspect créatif de son travail, tout réside pour elle dans le cheminement, la répétition, la durée.

Aujourd'hui, elle explore un nouveau thème qui est celui de notre reconnexion avec la nature. En dotant la figure humaine d'ailes d'ange en branches végétales, elle exprime ce besoin contemporain de renouer avec nos origines, tout en gardant un oeil vers l'avenir. L'idée du lien, aussi, est importante pour elle et fait l'objet d'une nouvelle série dans laquelle elle crée des tissages au pinceau pour symboliser les liens invisibles qui nous relient entre nous et au monde. Ce qu'elle souhaite partager ? Offrir, l'espace d'un instant, la possibilité de s'évader dans un monde plus mystique que tangible, dans un imaginaire dont on perd parfois conscience dans la frénésie de la vie quotidienne.

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En 2020, prenons le temps de l'art

En 2020, prenons le temps de l'art

à partir du 1 janvier 2020

Depuis près de vingt ans, nous exerçons notre métier de galeriste avec amour et passion. En 2020, notre souhait est de partager encore plus cette passion, et prendre, ensemble, le temps de l'art. Rencontrer les artistes, contempler leurs oeuvres, comprendre leur démarche, ressentir des émotions... sont autant de moments d'évasion que nous souhaitons vivre avec vous. C'est une respiration dans nos quotidiens que nous espérons vous offrir pendant de nombreuses années. Happy new year !

Cathy, Yann, Diane, Anne & Laëtitia