Les news de la galerie

Notre galerie située 24, rue Treilhard (Paris 8) fermera le jeudi 24 décembre à 15h et rouvrira ses portes le 3 janvier à 11h.

Pendant ce temps, vous pourrez nous retrouver sur notre site internet. Joyeuses fêtes à tous !

Repérer, choisir, emballer, offrir : inclure de l'art à ses cadeaux de Noël est un plaisir unique et incomparable. Se rendre compte que la personne qui nous a offert une oeuvre nous connaît sur le bout des doigts, découvrir un nouvel artiste de talent dont les oeuvres ne nous lasseront pas, autant de choses que nous vous souhaitons pour Noël. Emballez, déballez, ou venez simplement regarder de l'art en cette fin d'année 2021 - Happy Arty Christmas !

Nocturne de Noël le jeudi 9 décembre 2021.
De 19h à 21h, autour d'une coupe de champagne.
Ouverture exceptionnelle tous les samedis de décembre.

Emballage en hommage à Christo et Jeanne-Claude
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L'artiste néerlandais Peter Keizer peint depuis de nombreuses années des tableaux qui regorgent de vie. Evoquant la nature, et plus particulièrement des foisonnements de fleurs, sa peinture est un remède certain aux températures baissantes et aux jours qui raccourcissent. En parallèle donc de l'exposition "Cerisiers en fleurs" de Damien Hirst à la Fondation Cartier, célébrons l'éclosion des fleurs printanières au coeur de l'automne, jusqu'au 22 novembre à la galerie rue Treilhard. Vous y découvrirez les toutes dernières oeuvres du peintre-sculpteur. L'ambiance est au renouveau !

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Nous nous faisons une joie de vous retrouver du 21 au 25 octobre avec notre galerie soeur, K+Y, au stand 245 de la foire Moderne Art Fair (anciennement Art Elysées), à deux pas du Grand Palais. On y présentera entre autres les nouvelles oeuvres de Didier Fournet, Yanne Kintgen, Reinhard Görner... Pour connaître le programme complet, cliquez ici.

La photographie est un art qui a le pouvoir de capturer le réel tout en le transformant, notre imaginaire prend le dessus et nous modelons les images du monde à notre guise. Venez découvrir trois photographes qui vous feront voyager, à travers des oeuvres qui défient notre perception et nous donnent à voir des lieux et des atmosphères sous un angle nouveau. Les théâtres mystérieux de Dimitri Bourriau, les villes kaléidoscopiques de Didier Fournet ou encore les rivages poétiques d'Antoine Gaussin : des échos artistiques du monde tel que nous le connaissons.

Vernissage le mercredi 13 octobre, à partir de 19 heures
En présence des artistes
Galerie Envie d'Art Paris 8 - 24 rue Treilhard
RSVP obligatoire : cathy.bombard@enviedart.com (+33 6 80 07 41 89)

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Le musée d'art contemporain Erarta de Saint-Pétersbourg présente une exposition du photographe britannique Nick Veasey, qui utilise l'imagerie à rayons X pour révéler la nature cachée des choses ordinaires. Il s'agit d'une rétrospective dans un musée à la renommée internationale, qui présente 50 grandes œuvres radiographiques, trois types de vidéos et des informations détaillées sur le processus et les inspirations de Nick. L'exposition se tient jusqu'au 6 février 2022 et les critiques ont été flatteuses.

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Nous avons rencontré Richard Heeps lors de nos premières foires il y a dix ans et avons été immédiatement frappés par l'intemporalité, l'humour et les couleurs profondes de ses oeuvres fantaisistes. Son art est universel dans la mesure où il véhicule à la fois la nostalgie et l'espoir, le mouvement et l'immobilité, le voyage et la familiarité. En tant que photographe argentique, il utilise des appareils analogiques anciens. Il possède sa propre chambre noire où il fait ses tirages : « Je considère que j'ai trois studios, le studio extérieur où je photographie, la chambre noire où j'exécute mes tirages et mon studio à domicile où je fais la post-production, où ils sont montés et encadrés. J'ai toujours voulu que mon travail soit accessible et abordable sans compromettre la qualité et, en faisant tout à la maison, je contrôle chaque étape pour y parvenir. »

Le photographe britannique est attiré par la couleur : « Je suis un enfant des années soixante, la décennie où le monde est passé du noir et blanc à la couleur. L'équilibre d'alors n'était pas tout à fait correct, c'était du technicolor à outrance. Par ailleurs, j'ai été élevé dans une région où il y avait des bases militaires américaines, ce qui a créé un croisement de cultures qui m'a énormément inspiré. Lorsque j'étais un jeune artiste, au milieu des années 80, je voulais aller à l'encontre de la tradition de la photographie en noir et blanc. Et à la fin de cette période mouvementée en Grande-Bretagne, j'ai senti qu'il était important de capturer ces moments. Cela a donné lieu à ma série "Ordinary Places", dans laquelle la couleur est très importante pour transmettre l'Histoire.»

En somme, Richard Heeps cherche à capturer l'esprit d'un lieu, le voyage, le saut dans le temps où le futur et le passé se confondent. Les images ne sont pas isolées, elles constituent un ensemble qui raconte une histoire. « La couleur est très importante dans mon travail et c'est probablement ma signature, je l'utilise pour séduire le spectateur, pour l'attirer. Je me situe entre l'art classique, l'art conceptuel et le pop art, mais l'utilisation de la couleur les lie tous pour moi. Si mes sujets varient, il y a toujours un lien d'une image à l'autre.»

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Les années cinquante, en matière d'art et de design, n'ont pas pris une ride. Nombreux sont nos artistes qui s'en inspirent et nous-mêmes avons un attrait magnétique pour les meubles vintage de cette époque. Cette exposition, composée des oeuvres de Marcel Ceuppens, Patrick Lajoie, Nicolas Dubreuille et Richard Heeps sera agrémentée de pièces de mobilier qui vous plongeront instantanément dans cette période de l'après-guerre, résolument moderne et intemporelle.

Vernissage le jeudi 16 septembre 2021, à partir de 19 heures
Galerie Envie d'Art Paris 8 - 24 rue Treilhard
RSVP obligatoire : cathy.bombard@enviedart.com (+33 6 80 07 41 89)

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La galerie parisienne sera fermée pour une pause estivale du dimanche 1er août au jeudi 2 septembre 2021 inclus. Nous vous souhaitons d'excellentes vacances et avons hâte de vous revoir à la rentrée !

Vous pouvez nous retrouver tout l'été dans notre galerie Pop Up à Deauville, et découvrir une sélection d'artistes et de mobilier XXe siècle.

Save the date : Exposition « Back to the Fifties », vernissage le jeudi 16 septembre 2021.

Vinça Monadé, qui habite depuis de nombreuses années à la campagne dans l'Est de Paris, ne saurait vivre autrement qu'entourée de verdure. En témoigne son jardin méticuleusement entretenu, aux rosiers resplendissants en ce mois de juin. Autour d'une tarte maison et une salade de fruits, à l'ombre d'un parasol sur la terrasse surplombant le jardin, Vinça nous a parlé de son mari musicologue, de son attrait pour la beauté de l'art médiéval et de la vie partagée entre ses deux studios. En effet, à l'abri de la chaleur et dans l'humidité de la cave se trouve son atelier de céramique, tandis qu'elle se répartit le premier étage avec son mari pour le dessin. Ainsi, Vinça a tout le loisir de partager son temps entre l'enseignement de la céramique et sa pratique artistique. Dans cet environnement, l'artiste trouve toujours de nouvelles variations de ses différentes séries de pastels et ne s'endort que lorsqu'elle est - presque.- pleinement satisfaite des formes, des traits et des couleurs qui résultent de ses recherches. Nous sommes repartis avec des fleurs, inspirés autant par l'insatiable curiosité de Vinça que par la maison qui l'abrite. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes nos interviews.

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Nous sommes plus que ravis de revenir à l'AAF Battersea à Londres, après plus d'un an ! En effet, cela nous a manqué de vous montrer les derniers artistes que nous aimons et de partager ces moments ensemble. Cette édition est à la fois excitante et nouvelle, et nous avons une liste d'artistes que nous sommes impatients de vous faire découvrir. Vous pourrez apprécier nos dernières nouveautés comme les œuvres des photographes Patrick Lajoie et Thierry Genay, mais aussi vos artistes préférés comme Reinhard Görner ou Silvia Calmejane.

Vous nous trouverez au stand D2.
Plus d'informations ici

La saison est aux couleurs, au soleil, et plus généralement à toute célébration de la vie. Nous exposons au mois de juillet trois artistes disciples de la couleur et sans cesse à la recherche de pigmentations, associations et gammes de couleurs parfaites : Edouard Buzon, Nicolas Dubreuille et Florent Touchot.

Galerie Envie d'Art Paris 8 - 24 rue Treilhard
Plus d'informations : cathy.bombard@enviedart.com (+33 6 80 07 41 89)

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Il y a quinze ans, nous avons fait la rencontre de Yanne Kintgen, une artiste à l'univers décalé qui n'a de cesse de remettre en question son art et de renouveller sa perspective. En résulte un corpus d'œuvres éclectiques dans la forme, cumulant les médiums entre sculpture, broderie, photographie, peinture et même vidéo. Cependant, ses inspirations suivent un fil cohérent, puisque Yanne explore des thèmes qui se recoupent et se rejoignent : la solitude et l'interdépendance de nos âmes. En multipliant les techniques, celle-ci s'affranchit de la routine et retourne même aux Beaux-Arts il y a quelques années pour puiser toujours plus d'inspiration auprès de ses pairs et de la nouvelle génération d'artistes.

Yanne s'inspire beaucoup de l'écrivain Fernando Pessoa, qui dit que tout coexiste. Par l’interdépendance de tout, chacun est seul et existentiellement lié aux autres. Cela est pour elle d’une lucidité intense et d’une grande justesse. Son inspiration vient également du film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique ». Enfin, elle a par ailleurs découvert le travail d’artistes vidéastes comme Peter Campus, Pierrick Sorin, Tony Oursler ainsi que Philippe Ramette. « Dans un premier temps, j'ai effectué un travail de vidéo afin de représenter les différents degrés de l'homme « intranquille ». Inspirées des dioramas, j'ai par la suite créé ce que j'appelle des sculptures vidéo. Dans ces espaces kaléïdoscopiques, une confrontation se fait entre l'homme et son double, ou autre subterfuge. Les installations renforcent cette idée de distance et d’enfermement. En parallèle, je poursuis une série de photos, qui s'intitule « Le temps suspendu ». Cette approche est performative et très contextuelle. Corps en arrêt, isolé, ce personnage en suspens est comme une anomalie. Mis à distance dans des contextes différents telle une étrangeté, il ne perçoit qu'un écho de sa présence au monde. Ce n'est pas une lutte pour s'affranchir de la temporalité, mais pour s'y inscrire. »

Ainsi, son travail se nourrit de cette acuité douloureuse et de cette incapacité à s’amarrer au réel, à soi, et au monde. Son personnage est en quelque sorte dans sa chrysalide. « Je voudrais célébrer l’éloge de la plasticité, c’est-à-dire la vie, et non le contraire, la rigidité, c’est-à-dire la mort. En effet, Nietzche en parlant de la « force plastique » et du « faire soi », propose d’assimiler le passé, guérir de ses blessures, et affronter l'incertain par le pouvoir de la métamorphose. À travers celui-ci, tout est possible. Partant du constat que rien n’est permanent et que tout se transforme, il est préférable de miser sur notre potentiel de changement. L’inquiétude ne permet pas de stationner dans de fausses certitudes.»

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Nous avons l'immense plaisir de vous présenter "Un moment de flottement", le Solo Show de Yanne Kintgen, avec une grande sélection des oeuvres de l'artiste aux multiples facettes, que celle-ci crée depuis plus de quinze ans. Sculptures en bronze, broderies, installations vidéo et peintures à l'huile : aucune technique ne lui échappe. Découvrez le travail de la fascinante Yanne Kintgen, une artiste généreuse qui n'a de cesse d'explorer les confins de son imagination, de sa technique et de ses questionnements métaphysiques.

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Nous sommes heureux de vous annoncer qu'Envie d'Art ouvre très prochainement un pop up en front de mer, à 200 mètres en face du Casino et vous y retrouverez les incontournables de la galerie : Cécile Plaisance, Edouard Buzon, Silvia Calmejane, Jeff Robb, Antoine Gaussin et bien d'autres, dans un contexte estival, au son des vagues de l'Atlantique.

En savoir plus sur le Pop Up

C’est avec grand plaisir que nous accueillons au sein de notre galerie le photographe anglais Patrick Lajoie. Ses photographies aux allures vintage, fortement influencées par l’esthétique américaine des années 1950, font des voitures anciennes un motif de prédilection. Rappelant les heures de gloire du Hollywood d'antan, de Los Angeles à Palm Springs, il vous sera possible de contempler ses oeuvres dans notre nouvelle galerie pop up de Deauville très bientôt. Nous vous y attendons nombreux !

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Au pied du Panthéon et à quelques pas de la Sorbonne, Marine de Soos a élu domicile au sein d'un immeuble classé dans une petite impasse historique toute en verdure, pour y installer son atelier de sculpture et sa maison. Résidente de la Rive Gauche depuis plus d'une trentaine d'années, celle-ci aime tout particulièrement se trouver loin du tumulte de la rue. Elle a également noué au fil des ans de riches liens de voisinage avec les habitants de sa cour, notamment les artistes et architectes des ateliers jouxtant le sien. Dans son atelier, Marine se retrouve seule avec ses outils, parfois avec des modèles vivants, afin de façonner ses personnages inspirés des gestes qu'elle observe au gré de ses voyages, des attitudes poétiques, des expressions qui forgent un visage. Au milieu d’un jeu de miroirs, nous y avons découvert son travail en cours. Dans son appartement attenant, aux poutres apparentes et aux volumes atypiques, autour d'un superbe escalier hélicoïdal Roger Tallon, les objets glanés au cours des années côtoient des œuvres d'art. L’artiste nous y a conviés à boire un café et découvrir cet autre havre de paix, qui abrite son univers de douceur, d'humanité et de beauté et qui lui ressemble tant. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes nos interviews.

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Le monde de Peter Keizer est un monde peuplé de souvenirs d'enfance, comme un après-midi ensoleillé dans un champ de fleurs, comme un chien qui court avec délectation. « Allongez-vous sur l'herbe et levez les yeux vers les arbres : si vous avez un esprit jeune, vous verrez ce que j'ai peint », dit l'artiste néerlandais, qui n'en est pas à son coup d'essai. En effet, celui-ci après des études d'art prestigieuses à la Rijksakademie d'Amsterdam et au Royal College of Art de Londres à la fin des années 80, reçoit de nombreux prix d'art et commandes institutionnelles dans son pays natal. Pour son travail unique, composé de toiles et de sculptures, Peter Keizer utilise notamment la peinture à l'huile directement à l'extérieur du tube, donnant un aspect sculptural aux tableaux et renforçant la présence des couleurs. Les fleurs semblent ainsi jaillir de la toile, et nous avons eu un coup de foudre dès nos débuts pour le talent fou de l'artiste à la vision nostalgique et exaltée, dont le succès international prouve l'universalité.

Ce que Peter trouve fascinant à observer sont l'abstraction, les rythmes et les répétitions de la nature. Paradoxalement, la nature fonctionne par cycles mais elle est également constamment en transformation. Ainsi on ne se lasse jamais de la contempler, et ces moments méritent d'être capturés par la peinture. Il puise à la fois dans ses observations et dans ses souvenirs, ce qui crée des scènes universelles relevant du vécu de tous. L'artiste commence d'abord par dessiner la scène sur la toile, puis la peint. C'est un jeu entre la forme et la peinture en couches épaisses et fines, où les couleurs doivent rester vives. Il travaille avec la peinture à l'huile pour la profondeur de ses couleurs, ses couches et ses bords nets qui donnent à la peinture sa texture unique. "J'essaie dans mon œuvre de donner ma vision de la nature, un thème classique que je dépeins de manière contemporaine et personnelle. L'objectif est que chacun puisse se retrouver dans mes tableaux, par ses souvenirs ou par ses rêves."

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Le printemps est la saison qui met en exergue la diversité de la nature, du jaillissement des torrents au chant de oiseaux. Le monde végétal reprend vie après des mois de repos et cela donne l'occasion aux artistes d'en louer la beauté. Nous avons réuni les oeuvres de quatre artistes qui, en toutes saisons, s'inspirent de la végétation qui les entoure. Découvrez les toutes dernières natures mortes photographiques de Charlotte Fröling, les portraits d'arbres de Peter Hoffer, les fleurs tout en relief de Peter Keizer ainsi que celles plus éthérées de Patricia Erbelding.

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La première semaine du printemps invite à s'évader de la capitale, c'est un moment propice à visiter l'envoûtante maison-atelier de notre artiste aux mille facettes, Yanne Kintgen. Nichée dans les hauteurs de l'Ouest parisien, cette maison familiale regorge des peintures, photographies et sculptures que celle-ci crée depuis près de 30 ans. Formée aux arts appliqués et issue d'une famille d'artistes, Yanne s'établit dans cette meulière XIXe avec Olivier, son mari, et y crée d'emblée son atelier sous la superbe verrière qui lui offre l'espace nécessaire à sa prolifique création. Sculptant et peignant depuis de nombreuses années des personnages autour de la thématique de la solitude, celle-ci retourne il y a cinq ans sur les bancs de l'école, aux Beaux-Arts, afin de redonner un souffle nouveau à son inspiration. En découle une nouvelle série de photographies prises aux quatre coins du monde sur le thème de l'intranquillité, inspirée de ses lectures de Pessoa, thème qui a également donné lieu à une série de délicats dessins brodés et d'intrigantes sculptures vidéo. Découvrez la demeure de la fascinante Yanne Kintgen, une artiste généreuse qui n'a de cesse d'explorer les confins de son imagination, de sa technique et de ses questionnements métaphysiques. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire pour recevoir la suite de la série "Artist at home".

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Qu'ont en commun le textile, la géographie et les animaux ? De prime abord, pas grand-chose, mais Karen Nicol - brodeuse dont la réputation n'est plus à faire dans le milieu de la mode et de l'art - a su, notamment dans sa dernière série de cartes de villes et de continents, allier des milliers d'éléments variés afin de créer de délicieuses oeuvres, regorgeant des détails les plus truculents. Tissus multicolores, photographies vintage imprimées ou motifs de tatouage : tout devient prétexte à faire vivre dans ses cartes la faune, la flore et les paysages qui forment la géographie des lieux qui l'inspirent. Comptant parmi sa clientèle des marques comme Givenchy ou McQueen, des célébrités telles que Rooney Mara, le Roi du Qatar ou encore... le Pape, Karen Nicol a su émerveiller le monde par son savoir-faire et son imagination à toute épreuve.

Ses inspirations viennent de partout, et Karen Nicol semble collectionner des références visuelles à la manière d'une pie. Celles-ci alimentent ensuite inconsciemment les étonnantes palettes d'éléments dont on peut jouir en utilisant les techniques mixtes. Il peut s'agir de l'écorce d'un arbre ou d'une balustrade en fer forgé dans un musée. D'autres fois, l'inspiration peut venir des matériaux étonnamment variés et uniques qu'elle trouve sur les marchés aux puces. "Les recherches pour les cartes peuvent être assez intensives, il s'agit de peser les éléments, les formes et les images qui iront ensemble, d'adopter une perspective aérienne et de s'inspirer des riches traditions de la cartographie."

Son processus créatif commence par des croquis et des dessins initiaux, qu'elle agrandit à l'échelle choisie. La broderie, c'est comme peindre avec des milliers de couleurs, de motifs et de textures. Elle travaille principalement sur une ancienne machine à broder industrielle appelée Irish, une machine remarquable que très peu de gens peuvent utiliser. On peut dessiner librement avec elle, mais on déplace le "papier" plutôt que le "crayon", ce qui vous permet de dessiner sur le tissu avec une immédiateté impossible à obtenir par d'autres moyens, et de créer des motifs texturés dignes d'un peintre. Ce qu'elle souhaite partager ? "J'aimerais partager mon plaisir à recréer les formes familières des grands pays du monde. J'utilise les qualités de façonnage étonnamment diverses du support que j'ai choisi et je transforme ces instantanés en couleurs, motifs et textures pour en faire des pièces qui évoquent des souvenirs."

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C'est avec joie que nous vous invitons à la signature du livre « La Technique des Étincelles » co-écrit par Vanessa Cahierre et Nadège Fougeras, au cours de notre nouvelle exposition Éclats d'âme. La galerie sera ouverte exceptionnellement de 15h à 18h le samedi 13 mars : venez découvrir ce livre merveilleux, qui regorge de techniques de coaching et de sagesses du monde entier pour permettre à chacun d'affronter le changement de manière positive. Ce sera aussi l'occasion de découvrir les dernières oeuvres de Silvia Calmejane, Edouard Buzon et Karen Nicol. Un moment qui promet de faire des étincelles !

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Le printemps approche, les jours s'allongent et nos coeurs sont en joie. Pour célébrer les éclats d'âme qui accompagnent l'arrivée de beaux jours, nous avons l'immense plaisir d'exposer pour la première fois depuis longtemps les superbes broderies de l'artiste britannique Karen Nicol, qui célèbre dans sa nouvelle série la diversité des villes et continents du monde. Nous exposerons également les toutes dernières nouveautés de Silvia Calmejane, arborant comme toujours des messages d'espoir, ainsi que celles d'Edouard Buzon, abstractions en aplats de couleurs vives.

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La précision et la méticulosité du travail de Muriel Kerba nous ont séduits d’emblée lors de notre rencontre à la galerie, il y a quelques mois de cela. Diplômée de Penninghen, celle-ci devient graphiste avant de s'orienter vers l’illustration jeunesse. Et depuis une dizaine d'années, la talentueuse créatrice s'engage dans la voie de la recherche artistique personnelle, explorant des médiums aussi variés que la céramique ou la sérigraphie.

Dans ses dernières explorations, celle-ci découvre le papier découpé et crée un jeu de réverbération sur papier ajouré, une illusion de couleur dans un monde blanc qui donne l’impression d’un dessin en relief. Les découpes du papier dessinent la forme et créent une double dimension par un jeu d’ombres portées ; idoine pour traduire des formes de vie végétale à la limite de l'animal, et laisser leur présence s'animer par le volume et le relief. "Je m'inspire essentiellement du registre botanique, qui me fascine. Cet univers végétal fourmille de cellules en développement prenant la forme de bulbes, germes, racines ou ramifications. Leurs structures organiques deviennent les personnages principaux de compositions abstraites et me permettent d'évoquer un monde parallèle qui échappe à l’œil nu : celui de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand."

Le relief naît par un jeu de découpes et d'entailles alors que la couleur vibre par petites touches. Selon la position du spectateur l'œuvre se transforme. La lumière bouge et révèle un travail où chaque coup de lame, précis et mesuré, a son importance. L’accumulation de couches successives qu’elles soient d’encre, de papier ou de peinture est une constante dans ses recherches. "J’ai besoin d’explorer plusieurs directions, de tourner autour du pot dans lequel poussent toutes les plantes de ma canopée personnelle. J’utilise volontairement le mot « canopée » car la lumière est aussi un élément clé pour moi et évidement son corolaire : la couleur. Elle est le point de contact entre mon travail et le spectateur. Elle capte le regard, attire et fascine par ses ondes vibratoires."

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À quelques enjambées de Paris se trouve le département de l'Eure et l'ancien moulin dans lequel Jean-Michel Berts et sa femme Valérie, créatrice de bijoux, ont trouvé il y a trois ans l'espace nécessaire pour installer leurs studios respectifs, dans un écrin de verdure bercé par le son de l'eau. Les rouages du moulin se trouvent encore dans le salon, en face d'une cheminée qui crépite tout l'hiver. Parsemé des photographies de villes de l'artiste, le moulin semble être pour celui-ci le refuge nécessaire à la frénésie des capitales qu'il photographie, miroir de son style emblématique de pose longue au petit matin : calme et sérénité dans le tourbillon de la vie citadine. Il nous invite aujourd'hui dans son havre de paix normand à rencontrer ses chiens, visiter son studio et découvrir la façon dont le couple a habilement réhabilité la maison du XVIIIe siècle. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire pour recevoir la suite de la série "Artist at home".

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Février est traditionnellement le mois d'hiver réservé à la neige. Si cette année nous ne pourrons pas profiter des sports d'hiver comme d'habitude, nous voulions rendre hommage à la beauté de cette couleur immaculée ; nous avons donc réuni à la galerie les oeuvres de nos artistes qui célèbrent le blanc, sur des supports très variés.

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Depuis une dizaine d’années, Thierry Genay, ancien graphiste travaillant dans l'univers des cahiers de tendances, ne s'adonne plus qu'à la photographie de natures mortes. Ce qui a commencé avec un petit appareil photo compact dans son jardin à Toulouse prend un tournant décisif lorsqu'il tombe amoureux d'une nature morte de Jan Van de Velde du Rijksmuseum. Subjugué par la matière picturale des grands fonds ocres et gris de ses natures mortes et ses compositions rigoureuses, celui-ci se met à composer ses propres mises en scène, dont l'aspect pictural est proprement impressionnant. L'artiste peut passer des heures à déplacer, remanier et composer afin d'arriver au résultat spectaculaire de chacune de ses photographies.

Thierry Genay a deux grandes sources d'inspiration : la première, plus évidente, est l'âge d’or des XVIe et XVIIe siècles de la nature morte en peinture, la seconde est la peinture contemporaine, ce qui ne transparaît pas toujours dans son œuvre. « Ce que j'aime dans la première est cette référence au temps qui passe que l'on retrouve de façon plus marquée dans les vanités et les cabinets de curiosités. J'aime l'aspect symbolique des objets représentés autant que leur matière photographique. C’est un des aspects essentiels de la nature morte. Je le traduis dans mon travail en choisissant des objets qui sont marqués par le temps dans leur matière et qui évoquent une simplicité que l’on acquiert par le travail c’est-à-dire aussi avec du temps. La composition vient appuyer cette idée en dégageant autour des éléments un vide qui permet à l’ensemble de respirer. »

Le photographe prend le temps qu'il faut pour toutes les compositions qu'il crée. Cela peut varier de quelques jours à quelques mois, voire un an ou plus, car il peut laisser de côté une photographie avant d'y revenir, avant de percevoir qu’elle apporte quelque chose d’intéressant dans ma démarche. Il travaille à la lumière naturelle d’une fenêtre puis compose avec une sélection d'objets très limitée. Il utilise comme fond et comme bases des cartons toilés qu'il peint et travaille sa composition en ajustant précisément la place de chaque objet. « On me dit souvent que mes photographies sont apaisantes. C'est flatteur pour moi, car c'est l'idée de la nature morte, de la quiétude d'un intérieur matériel ou immatériel. La nature morte est un genre pictural et photographique qui a une longue histoire, et ce qui est important pour moi c’est de sentir que j’entre dans cette histoire en apportant une touche personnelle. »

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Après les festivités de décembre, notre exposition dédiée au minimalisme et à l'épure nous apportera la touche de modération et de sérénité tant attendue. Harmonie et douceur seront les maîtres mots de cette première exposition de l'année et nous sommes impatients de vous retrouver à notre galerie située au 24, rue Treilhard (Paris 8) jusqu'au 5 février.

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Nous avons le plaisir de vous annoncer l'arrivée en 2021 d'un photographe hors pair, Thierry Genay, spécialiste des natures mortes dans lesquelles l'image photographique recherche l'imitation des effets de composition, du dessin et de la couleur, qui étaient ceux propres à une peinture de l'Europe des dix-septième et dix-huitième siècles. Ces oeuvres seront à l'honneur à partir du 8 janvier à la galerie, lors de l'exposition Compostions Minimales.

Découvrir les oeuvres de Thierry Genay

Nous vous souhaitons une excellente année où, nous l'espérons, toutes les audaces seront à nouveau permises. En 2021, après 20 ans d'existence pendant lesquels vous avez suivi nos aventures et nous les vôtres, nous sommes impatients que vos projets les plus fous se réalisent. Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur, ainsi qu'à tous ceux qui vous entourent. Happy arty 2021 !

Photo : L'astronaute de Jean-Michel Berts