à propos de l'artiste :
Muriel Kerba

Muriel Kerba essaie dans son travail de traduire une forme de vie végétale à la limite de l'animal et de laisser sa présence s'animer par le volume et le relief. Le relief naît par un jeu de découpes et d'entailles, alors que la couleur vibre par petites touches. Selon la position du spectateur, l'œuvre se transforme : la lumière bouge et révèle un travail où chaque coup de lame, précis et mesuré, a son importance.

L'artiste s'inspire essentiellement du registre botanique. Cet univers végétal fourmille de cellules en développement prenant la forme de bulbes, germes, racines ou ramifications. Leurs structures organiques deviennent les personnages principaux de compositions abstraites et lui permettent d'évoquer un monde parallèle qui échappe à l'œil nu : celui de l'infiniment petit comme de l'infiniment grand.

Dès lors, aborder son travail c'est faire office de spéléologue. De l'étude d'un terrain, sa consistance, sa couleur, sa texture, sa composition, on pourrait faire de même de ses œuvres. Et de l'étude des couches d'un sol, leur datation, leur épaisseur, leur étendue, on pourrait faire de même avec son processus de travail. L'accumulation de couches successives, qu'elles soient d'encre, de papier ou de peinture, est une constante dans ses recherches. Ce qui implique une notion de temps : il faut laisser à chaque étape de la création sa propre fermentation.

Muriel a besoin d'explorer plusieurs directions, de tourner autour du pot dans lequel poussent toutes les plantes de sa canopée personnelle. Elle utilise volontairement le mot « canopée » car la lumière est aussi un élément clé pour elle et évidemment son corolaire : la couleur. Elle est le point de contact entre son travail et le spectateur. Elle capte le regard, attire et fascine par ses ondes vibratoires. Cela se traduit dans sa dernière série, « Achrome », qui est une recherche de la couleur par le blanc et du dessin par la découpe. C'est un jeu de réverbération sur papier ajouré et la création d'une illusion de couleur dans un monde blanc : la réflexion lumineuse de la couleur dans un univers totalement blanc donne l'impression d'un dessin en relief. Les découpes du papier dessinent la forme et créent une double dimension par un jeu d'ombres portées.

Achrome 12 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
70 x 100 cm
pièce unique
Vendue
1406
Achrome 9 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
80 x 60 cm
pièce unique
1 850 US$
1226
Achrome 10 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
80 x 60 cm
pièce unique
1 850 US$
1352
Achrome 1 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
80 x 60 cm
pièce unique
1 850 US$
1324
Achrome 2 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
80 x 60 cm
pièce unique
Vendue
1281
Achrome 3 / Muriel Kerba
Papier découpé, encadré
80 x 60 cm
pièce unique
1 850 US$
1224
Fruits confinés 6 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
915
Fruits confinés 10 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
1015
Fruits confinés 12 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
858
Fruits confinés 13 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
873
Fruits confinés 14 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
832
Fruits confinés 11 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
Vendue
986
Fruits confinés 2 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
1151
Fruits confinés 3 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
1158
Fruits confinés 4 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
1096
Fruits confinés 5 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
898
Fruits confinés 8 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
Vendue
881
Fruits confinés 9 / Muriel Kerba
Mine de plomb sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
843
Fruits confinés 1 / Muriel Kerba
Encre sur papier
18 x 18 cm
pièce unique
540 US$
1333